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Née en Algérie, elle puise dans les racines musicales de sa terre natale et mélange le chaabi de l'Alger des années 50, les rythmes ancestraux des bendirs, les mélodies raffinées du banjo et du mandole avec les basses et les claviers analogiques d'une pop chaude et savoureuse. Au début des années 2000, Djazia est la chanteuse du trio de trip-hop MIG, avec lesquels elle sort un EP et deux LP. En 2003, elle chante également sur le tube Liberta de Pep's. Après un EP acoustique (Klami, dont le titre éponyme rentre aussitôt en rotation sur la playlist de France Inter) et un premier album solo (Alwâne), elle sort son deuxième album, Aswât ("voix"). Le son est brut, presque palpable, tandis que les mélodies chantées en arabe d'une voix puissante, telles des hymnes, sonnent comme un appel irrésistible vers un autre monde. L'authenticité de cette artiste rafraichissante doit autant à l'invention qu'à la tradition.

En 2009 le groupe congolais composé de musiciens de rue paraplégiques entamait sa conquête du monde avec son album Très très fort. Ce deuxième album témoigne de sa volonté de continuer à véhiculer un message émouvant à la fois universel et plein d'espoir.

L'énergie mélée des sons électriques et acoustiques qui se dégage de cet album nous invite sans conteste à une belle fête, comme le laisse présumer le titre : 'joie' en corse.

Mêlant une approche jazz avec des sonorités du Cap Vert, scattant et caressant les mélodies de sa voix extravagante, Carmen Souza nous raconte des histoires tirées de ses propres expériences, passant de la mélancolie à une joie de vivre communicative. Son style unique apporte un nouveau souffle à la tradition, sans en perdre l'essence. Mais elle possède également un esprit contemporain qui refuse de rester figé dans le passé. Et le jazz lui apporte précisément cette liberté pour développer sa créativité, sans limites.

Au son de la viole d'amour, du mandocelle et de leurs voix enchanteresses, le duo plane au dessus de paysages musicaux virtuoses et poétiques ou l'on peut entrevoir l'ombre d'une valse musette ou d'un tango.

L'Afrique enchantée, c'était, sur France Inter, l'émission pionnière consacrée à l'Afrique, racontée en musiques. Elle se prolonge avec l'Afrique en Solo, tous les dimanches à 22H sur France Inter. Depuis 2010, Le Bal de l'Afrique Enchantée c'est aussi et toujours, sur scène, un grand voyage musical en Afrique animé par l'équipe de l'émission (Solo, Vlad, et la nièce Hortense). Avec eux, pour faire revivre les grandes chansons du répertoire moderne africain : onze musiciens et chanteurs venus d'Afrique et d'ailleurs, qui forment le redoutable orchestre, Les Mercenaires de l'Ambiance.

Il paraît loin le temps, tout juste dix ans, où la "môme Pounia" (fille de Gilbert Pounia, membre fondateur du célèbre Ziskakan), alors étudiante à Montpellier, sortait du bois et faisait, comme choriste, ses premiers pas sur scène. Depuis, Maya a retrouvé son île et s'est emparé de la langue créole en même temps que du maloya, ce blues ternaire hérité des esclaves malgaches et africains. Maya Kamaty et sa clique ont trouvé le juste équilibre entre l'organique et l'électronique. Leur maloya réinventé n'appartient plus seulement à La Réunion, mais au monde. Il n'empêche : l'émotion reste dans la pulsation, les messages dans les images, force vive de la langue créole.

Les 10 chansons de l'album sont inédites. On retrouve un mélange considérable de blues malien, de chants de louange, de funk, de reggae et de rock. L'élément vivant, dans lequel Touré excelle en tant qu'interprète, brille à travers chaque morceau. Le groove hypnotique que crée son groupe lui permet de se lâcher avec un sentiment de facilité et de grâce.

Dans cet opus, elle marque son territoire d'origine, l'Afrique, et l'étend en y agrégeant des accents soul, des culbutes funk. Plus qu'une chanteuse, Sally Nyolo est devenue avec le temps l'une de ces artistes trop rares pour qui la vie dans sa diversité, sa complexité, son mystère ne peut s'interpréter qu'à l'aide de l'émotion musicale. Elle fait partie de la petite communauté des bienfaitrices universelles qui, tandis que la déraison s'empare du monde, continue de dire non à l'ombre et oui à la lumière.

Vieux Farka Touré et Julia Easterlin sont chacun à leur manière des artistes inspirés, mais c'est lorsqu'ils jouent ensemble que l'on découvre à quel point ce sont des âmes soeurs dans ces moments de pure beauté, de joie, de mélancolie et de magie. Ils composent une musique aussi moderne qu'ancienne, envoûtante et joyeuse, subtile et viscérale.

Un voyage insolite dans les musiques traditionnelles des mondes orientaux, sur les routes du vieux continent eurasien : de l'Espagne sépharade à la Mongolie, en passant par l'Occitanie, la Grèce, la Turquie, l'Iran, l'Ouzbékistan, le Turkestan, le Tibet... voix nue, la chanteuse et multi-instrumentiste (saz, gambacello, tanbûr, flûtes, moshuq, hapi drum, lecture) nous entraîne à la rencontre des musiques de la Méditerranée à l'Asie Centrale, des 'chants de l'âme' de ces terres d'Orient, dans le prolongement d'une Route de la soie toute personnelle. Entre chants traditionnels, compositions originales et improvisation, elle vous propose d'arpenter avec elle de vastes paysages aux couleurs intenses.