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La violoniste néerlandaise Janine Jansen interprète les Concertos pour violon en mi majeur et en la mineur, ainsi que deux Sonates pour violon du compositeur allemand. Pour le double Concerto pour violon et hautbois en do mineur, elle est rejointe par Ramon Ortega Quero.

Voici un disque qui prône la confidence, le partage, les instants de simplicité et les plaisirs de la musique. Tandis que les valses d'amour, magnifiques et mélancoliques, témoignent des rengaines entêtantes d'espoir, les danses hongroises capturent les vagabondages, les envolées lyriques, l'énergie rythmique du folklore hongrois. La musique pour piano à quatre mains est l'expression même de l'amitié. Sous les doigts des deux grands complices que sont Brigitte Engerer et Boris Berezovsky, ces valses raffinées et ces danses aux couleurs populaires sont esquissées tendrement, avec poésie, en alternant sérieux et léger, et témoignent de l'expression profonde de rêverie du compositeur vers l'amour, l'amitié, les sensations de l'instant.

Depuis 2010, le pianiste (révélation de l'année aux Victoires du Jazz 2013) et la percussionniste Vassilena Serafimova (Musicienne de l'Année 2009 en Bulgarie) forment un duo hors normes. Thomas Enhco, membre de la grande famille Casadesus, a baigné dans le classique avant de choisir l'improvisation et le jazz. Avec quatre albums à son actif, il parcourt le monde chaque année pour offrir plus de 100 concerts. La musicienne bulgare a quant à elle abordé la musique par l'école russe et intégré les marimbas, jeune instrument du XXe siècle, à une culture très classique. Elle complète sa formation au Conservatoire supérieur de musique et de danse de Paris et à la Juilliard School à New York. Leur album est représentatif de leur parcours : un voyage à la croisée des genres, entre classique, jazz, influences contemporaines et improvisation.

Après Haydn et le baroque italien, Stéphanie d'Oustrac poursuit son aventure avec Ambronay Editions, et nous invite au voyage en compagnie de son pianiste Pascal Jourdan, pour un récital de mélodies françaises. Construit principalement autour des célèbres oeuvres d'Henri Duparc et Claude Debussy sur des poèmes de Charles Baudelaire et Stéphane Mallarmé, ce programme nous emmène également à la découverte de pièces plus rares de leurs contemporains Jacques La Presles et Lili Boulanger. Reynaldo Hahn complète ce récital, avec les mélodies A Chloris et Ma chère blessure.

Créée le 30 octobre 1968 au Théâtre de la Musique à Paris, lors des 26 heures consacrées à Pierre Henry dans le cadre des Journées de Musique Contemporaine de la Ville de Paris, cette oeuvre est une commande du Ministère des Affaires Culturelles et elle a reçu le Grand Prix du Disque de l'Académie Charles Cros en 1969. Sous-titrée "lecture électronique en cinq temps", L'Apocalypse a pour "soliste" la voix de Jean Négroni.

Pour leur premier enregistrement sur Onyx, elles ont créé un programme composé de deux concertos pour deux pianos et orchestre, ceux de Poulenc et Martinu. Ils encadrent deux compositions pour deux pianos seuls : la Sonate de Stravinsky et une oeuvre rarement entendue, le Concertino de Chostakovitch. Original et racé, le Duo Bizjak est une découverte unique pour le public des concerts, et une chance pour le répertoire pour deux pianos !

Si le tournant du XXe siècle marque l'âge d'or de la mélodie, celle-ci est accompagnée par le piano et rarement orchestrée par son auteur. Amoureux de la poésie, Camille Saint-Saëns est un grand défenseur de la mélodie orchestrée et du style coloriste français. Il veut aussi contrebalancer la toute puissance de l'air d'opéra... Vouant une immense admiration à Victor Hugo, Saint-Saëns va mettre en musique nombre de ses poèmes comme L'Enlèvement, Rêverie, Le Pas d'armes du Roi Jean, considéré comme l'un de ses chefs-d'oeuvre. L'exotisme et un certain sens du merveilleux parcourent certaines pièces comme la Danse macabre, "tube" de la musique classique mais qu'on entend toujours soit dans sa version pour orchestre seul soit par un chanteur accompagné au piano. Parmi les 25 mélodies avec orchestre recensées dans le catalogue de Saint-Saëns, 19 sont aujourd'hui enregistrées pour la première fois ! Avec des interprètes comme Yann Beuron et Tassis Christoyannis, le verbe est ici parfaitement servi et le travail de coloriste audible dès les premières mesures.

Julie Fuchs est une voix incontournable de la nouvelle génération. lue "Révélation lyrique de l'année" aux Victoires de la Musique Classique 2012, elle révèle à chacune de ses apparitions une personnalité hors du commun. Avec son pianiste et complice Alphonse Cemin, elle enregistre pour cet album un récital de mélodies et lieder, dédié à la jeunesse : quelques pages de Debussy, témoignages d'amour du jeune compositeur pour Mme Vasnier ; et les esquisses du jeune Mahler sur le recueil de poèmes Des Knaben Wunderhorn desquelles naîtront les non moins prodigieuses symphonies. Un hymne à la musique et à la jeunesse pour découvrir l'une des plus belles voix d'aujourd'hui et de demain.

Peter Oundjian et le RSNO présentent leur second enregistrement de John Adams, avec la participation du Doric String Quartet. La première pièce de l'album, Naive and sentimental music est pleine de contrastes et a été écrite pour orchestre renforcé (six percussionnistes, guitare amplifiée, synthétiseur). La seconde pièce, Absolute jest, est un scherzo pour quatuor à cordes amplifié et orchestre, fortement inspiré de la musique de Beethoven qu'Adams a toujours admiré.

Cet album de Philippe Jaroussky et son ensemble Artaserse met en lumière les plus beaux airs d'opéra du compositeur vénitien Francesco Cavalli. Le plus célèbre des contre-ténors signe ici son grand retour à la musique baroque italienne. Cavalli a toujours respecté le précepte prôné par son maître Monteverdi (la musique est servante du texte). La musique charnelle, sensuelle, théâtrale, repose sur un usage limité des instruments, mais qui, plus de 350 ans plus tard, produit toujours des effets infinis sur l'âme humaine. Philippe jaroussky fait renaître tout à la fois une virtuosité spectaculaire, mais aussi une musicalité, une douceur et un raffinement qui en font un artiste tant aimé du public. Avec la participation exceptionnelle de la contralto Marie Nicole Lemieux et de la soprano Emoke Barath.

Maria Joao Pires rejoint le label Onyx, c'est déjà une bonne nouvelle. C'est encore mieux quand on apprend qu'elle interprète pour le label deux concertos de Beethoven, les 3 et 4, qu'elle a souvent joués mais jamais enregistrés. Après avoir donné plusieurs concerts en compagnie de Daniel Harding en octobre 2013, elle est allée directement en studio avec le Stockholm Symphony Orchestra sous la direction de Mr Harding pour enregistrer ce programme parfaitement travaillé sur scène. Le résultat de ces cessions est maintenant disponible et il est tout simplement remarquable : on trouve à la fois la passion, la poésie et la force dramatique tout au long des deux concertos, on oserait dire : Beethoven comme il doit sonner, comme si vous l'entendiez pour la première fois ! Très impliquée dans cet enregistrement, Maria Joo Pires a également rédigé le texte du livret qui apporte un éclairage subtil sur son approche très personnelle des concertos pour piano de Beethoven.

L'opéra américain best-seller dans sa version moderne de référence. Simon Rattle dirige un "all cast" noir américain avec Willard White et Cynthia Haymon dans les rôles titres. Une interprétation irrésistible !

Les Surprises redécouvrent le siècle d'or de l'opéra français, le XVIIIe siècle qui bruisse encore de partitions inédites. C'est ainsi que ces lauréats des Résidences Jeunes Ensembles d'Ambronay conçoivent leur premier album, qui réunit des pages, parfois familières, souvent inédites, nées de la plume d'une dynastie musicale encore largement méconnue aujourd'hui, les Rebel. Cet album transporte l'opéra au salon, avec des arrangements intimes qui étonnent, inspirent et surprennent

Re-découvrez le Requiem de Fauré dans une version inédite pour quintette de cuivres, choeur et orgue. Le Choeur d'oratorio de Lyon (phalange amateur des Choeurs et Solistes de Lyon-Bernard Tétu) a rejoint le quintette Alliance et l'organiste Yves Lafargue en studio pour enregistrer une version complètement inédite du chef d'oeuvre de Fauré. Depuis quelques années, l'adaptation du Requiem dans cette instrumentation inédite s'est imposée comme une évidence, tant pour l'alchimie presque naturelle s'opérant entre les cuivres, l'orgue et la voix que pour la simple beauté de ce chef-d'oeuvre de Gabriel Fauré.

Levés comme des jumeaux, Felix et Fanny Mendelssohn connurent deux destins opposés. Felix était un célébrissime compositeur, le plus joué en Europe, un chef d'orchestre idolâtré à Leipzig, Berlin, Londres et partout où il passait. Mais Fanny connut un sort unique : être la seule femme Kapellmeister du siècle. En tant que femme du très grand monde, et d'origine juive, son père et son frère lui avaient interdit de se produire en public, mais elle avait tous les droits dans la somptueuse propriété des Mendelssohn à Berlin, où elle pouvait jouer, composer et diriger à son gré les meilleurs instrumentistes et choristes de la capitale prussienne. Cet enregistrement rassemble deux quatuors de Felix qui en entourent un de Fanny.

Vincent d'Indy est une des figures les plus importantes bien qu'oubliée dans l'histoire de la musique française. La Symphonie N2 en si bémol majeur exacerbe les tensions entre la tradition et l'innovation, le compositeur faisant appel aussi bien à des motifs folk qu'à sa croyance religieuse. Accablé de chagrin, le poème symphonique Souvenirs était dédié à la mémoire de sa dernière femme tandis que Istar constitue une grandiose série de variations. Le Prélude de Fervaal, son premier opéra, témoigne d'une inspiration wagnérienne en termes d'écriture.