Préface (extrait)
« Avant même la parole, avant l'instauration du verbe, comme dans les prémices d'une Genèse, Pierre de la Fontaine souligne que « D'abord, on ne dit rien »...D'abord le silence est souverain....Et quelle que soit la puissance, la vitalité du langage qui installe ensuite son pouvoir, les germes de ce silence initial infiltrent tout ce recueil.
C'est une fragilité essentielle dont semble pétrie toute cette œuvre....Le poète semble ici proposer son verbe sans jamais l'imposer. En cela, il brode avec délicatesse un ouvrage où se joignent l'intime et le solennel.... »